Beaucoup d’habitants, y compris des communes voisines, se tournent vers le vélo, la trottinette ou la marche, plutôt que l’auto, pour les trajets du quotidien. La collectivité accompagne ces changements et a mis en place des zones de rencontre.

Une zone de rencontre, qu’est-ce que c’est ?

Un ensemble de voies en agglomération où :

  • les piétons ont la priorité sur tous les autres usagers ;
  • les piétons sont autorisés à circuler sur la chaussée, même si des trottoirs sont présents. Ils ne peuvent cependant gêner la circulation des véhicules qui circulent  ;
  • les automobiles sont autorisées à circuler, mais ne sont pas prioritaires. Pour eux, la voie est à sens unique ;
  • la vitesse de circulation des usagers est limitée à 20 km/h ;
  • toutes les chaussées sont à double sens pour les cyclistes et les Engins de Déplacement Personnel Motorisés (trottinettes et patinettes électriques, gyropodes, monoroues, hoverboards), sauf exception signalée. Les chaussées sont à sens unique pour tous les autres véhicules ;
  • les entrées et sorties sont annoncées par une signalisation spécifique : panneau et/ou marquage au sol.
    (article R 110-2 du Code de la route)

Les entrées et sorties sont annoncées par une signalisation spécifique, panneau et/ou marquage au sol. Ces zones correspondent à
un quartier, pas uniquement à une rue. Les règles de conduite y sont donc valables dans toute la zone.

Dans la commune, plusieurs rues sont concernées par ces zones : dans le quartier Saint-Gervais, celui du Motté, dans certaines
résidences de Saint-Martin-des-Champs, rue Jacques Simon, rue du Puits Hamel, rue Paul Primaux… Le panneau est repéré est celui-ci :

Quelle la différence avec une zone 30 ?

Si vous avez passé le permis avant 2008, vous ne saurez peut-être pas répondre. Et pour cause ! Les zones 30 ont été inscrites
au Code de la route en 1990, en même temps que le passage de la vitesse maximale autorisée à 50 km/h en ville. Sans grand succès
en France, car souvent perçues comme dangereuses pour les deux-roues et les piétons, elles ont été supplantées par les zones
de rencontre, également appelées zone 20, un concept français datant de 2008, destiné à partager l’espace public en agglomération.

Une nécessité technique qui crée de nouvelles ambiances urbaines

Avranches, comme de nombreuses villes ancestrales, ne peut pas, toujours et partout, répondre aux nouvelles normes urbaines, car beaucoup de rues sont trop étroites pour accueillir une voie de circulation automobile, une ou des pistes cyclables et des trottoirs sécurisants pour les piétons. Mieux vaut alors une rue aménagée en zone de rencontre sans trottoir matérialisé. C’est la raison pour laquelle cette pratique est de plus en plus courante dans les réhabilitations de quartiers historiques ou dans les créations de zones pavillonnaires.

Dans les villes qui ont fait le choix de ces zones de rencontre, on constate que cela crée de nouvelles ambiances urbaines qui dynamisent la vie locale. Favoriser les mobilités douces est primordial pour la vitalité du commerce, puisque l’on entre plus facilement dans les boutiques lorsqu’on est à pied qu’en voiture.

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